Le BTP français a pendant longtemps été la chasse gardée des hommes. Un environnement rude, des conditions de travail difficile, pour beaucoup, c’était un métier pour les “vrais durs”. Cependant, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui réclament que le métier s’ouvre aux femmes.
Entre-soi masculin
Le secteur du bâtiment et de la maçonnerie a été pendant longtemps stigmatisant pour la gente féminine. Beaucoup de travail, horaires peu flexibles, le secteur n’a jamais vraiment fait la part belle aux femmes. Selon la Fédération française du bâtiment (FFB), les femmes représentaient environ 12,9 % des effectifs globaux du BTP en France en 2025. C’est une avancée certes significative, mais toujours très moindre comparée aux autres pays.
Un chiffre qui peut s’expliquer par le peu de sensibilisation faites aux femmes concernant ce secteur, mais surtout l’image que ce secteur renvoie.
Astrak, l’exception à la règle
Si aujourd’hui, le secteur peut se targuer d’avoir une avancée, c’est à mettre aux comptes d’entreprises comme Astrak. Astrak, c’est l’entreprise leader sur le marché des pièces de rechange et d’usure pour les engins de terrassement. Christine Rivière, assistante de direction chez Astrak, explique cela par “le manque d’éducation inclusive sur ce secteur” mais également par le fait qu’il faut créer “plus d’environnements de travail inclusifs”.
Selon elle, il faudrait “fixer des objectifs de diversité mesurables” et aussi “proposer des formations et des apprentissages ciblés”. Cela permettrait à terme aux femmes de s’imposer dans ce secteur, ou une nouvelle énergie, de la créativité, mais également une force renouvelée est de plus en plus demandée.